Le schéma pour la transition énergétique de la Nouvelle-Calédonie (STENC)

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La délibération n° 135 du 23 juin 2016 a approuvé le STENC.
 

Le schéma a été présenté en tant que contribution de la Nouvelle-Calédonie dans le cadre des accords internationaux conclus lors de la 21e conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (COP21) qui s’est tenue à Paris, en décembre 2015. Cette démarche a permis à la Nouvelle-Calédonie de s’engager – par l’intermédiaire de la France – dans l’Accord de Paris sur le climat.

Qu’est-ce que le STENC ?

Le schéma pour la transition énergétique (STENC) définit la stratégie énergétique de la Nouvelle-Calédonie. Adopté en 2016 par le Congrès de la Nouvelle-Calédonie, il constitue le cadre de la politique énergétique applicables jusqu’en 2030.

Comment est-il bâti ?

Reposant sur des objectifs chiffrés, le STENC s’articule autour de trois grands volets :

  1. Un programme d’économie d’énergie,
  2. Le développement des énergies renouvelables,
  3. Une réduction des émissions de gaz à effet de serre.
     
Fleches

 

Pour atteindre les objectifs fixés, le STENC s’appuie sur sept orientations stratégiques :

  1. Adopter un cadre normatif au service de la transition énergétique ;
  2. Concilier performances économiques des industries et réduction des impacts environnementaux ;
  3. Intensifier le recours aux énergies renouvelables ;
  4. Permettre à chacun d’être un acteur écoresponsable ;
  5. Structurer un modèle de gouvernement adapté aux défis énergétiques et climatiques ;
  6. Garantir un droit d’accès à l’énergie, en particulier pour les populations des territoires ruraux et insulaires, et lutter contre la précarité énergétique ;
  7. Soutenir la recherche et l’innovation pour renforcer l’efficacité des politiques énergétiques.
     
Echecs

 

Ces orientations stratégiques sont ensuite déclinées en 23 lévriers d’actions sectoriels : métallurgie et mines, industrie légère, agriculture et pêche, résidentiel et tertiaire, transport et mobilité, énergies renouvelables, climat…
Pour chacun de ces domaines, le STENC propose 91 pistes d’actions sous forme de fiches pratiques que les provinces et les communes peuvent utiliser. Ces fiches détaillent les acteurs concernés (privés ou publics), un niveau de coût et un phasage à court, moyen et long termes, visant à assurer la cohérence du schéma.

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Les objectifs chiffrés du STENC 

  • Objectifs n° 1 - Réduire nos consommations énergétiques :
    - réduire de 20 % la consommation primaire (avec la mine et la métallurgie) ;
    - réduire de 25 % la consommation finale (sans la mine et la métallurgie).
  • Objectifs n° 2 - Accroître la part des énergies renouvelables pour atteindre :
    - 100 % de la consommation de la distribution publique d’énergie électrique ;
    - 100 % de l’énergie électrique dans les îles.
     
  • Objectifs n° 3 - Réduire nos émissions de gaz à effet de serre :
    - réduire de 35 % les émissions dans les secteurs résidentiel et tertiaire (70 000 tonnes équivalent carbone d’émissions évitées sur une année) ;
    - réduire de 10 % les émissions dans le secteur de la mine et la métallurgie (140 000 tonnes équivalent carbone d’émissions évitées sur une année) ;
    - réduire de 15 % les émissions dans le secteur du transport (40 000 tonnes équivalent carbone évitées sur une année). 
L’énergie la moins chère et la moins polluante est celle que l’on ne consomme pas !

Tous les consommateurs d’énergie ont un rôle à jouer dans  la transition énergétique. Lorsque l’on réfléchit à un projet ou au moment quotidien, quasiment toutes nos décisions ont un impact sur l’énergie. Les énergies renouvelables permettent notamment de réduire la sensibilité aux fluctuations du prix des énergies fossiles et la chasse au gaspillage d’énergie réduit directement nos factures d’électricité ou encore de carburant. Ayez toujours à l’esprit que « l’énergie la moins chère et la moins polluante est celle que l’on ne consomme pas ! ».
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