Le secteur minier
L’histoire de la Nouvelle-Calédonie est marquée par celle des ressources de son sous-sol. Ses richesses minérales sont variées, mais d’importance très inégale.
Des ressources prometteuses se sont avérées de courte durée faute de volumes suffisants et de qualités adaptées. C’est notamment le cas du charbon, de l’or, du cuivre, du plomb, du zinc et de l’antimoine. La richesse minérale essentielle de la Nouvelle-Calédonie aujourd’hui valorisée est le nickel, associé au cobalt.
Pendant plus d’un siècle, l’exploitation du nickel s'est focalisée sur les minerais de nickel garniéritiques dont les teneurs ont progressivement diminué. La fin des années 1980 a été marquée par la valorisation associée des minerais latéritiques, moins riches, qui ont été exploités par galeries souterraines afin de suivre les « filons » de minerais riches, avant que les exploitations à ciel ouvert se généralisent à partir des années 1920. En parallèle, le cadre réglementaire a connu diverses évolutions et a connu une refonte importante en 2009.